Montréal, le 8 novembre 2024. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) n’est guère surprise par la sortie de la ministre des Transports Geneviève Guilbault qui, après avoir commandé un rapport d’audit indiquant que les sociétés de transport peuvent réduire leurs dépenses de 350 millions, conclut qu’il faut négocier des conventions collectives à la baisse et de donner plus de contrats au privé.
« La réaction de la ministre ne nous étonne pas, c’est toujours la même chose avec la CAQ, ce sont les travailleurs et travailleuses qui sont la cause de tous les problèmes. Ça ne passe pas. Drôle de hasard, ce rapport arrive au moment où les travailleurs et travailleuses que nous représentons sont en négociation ou se prépare à négocier de nouveaux contrats de travail, pour nous c’est clair, il s’agit d’une attaque frontale contre les droits de négocier. Pour nous, il s’agit d’un rapport commandé par la ministre dont les conclusions étaient écrites d’avance. Par ailleurs, il faut ajouter que ce ne sont pas les conventions collectives qui régissent les opérations terrain des autobus des sociétés de transport. », déclare la présidente de la FTQ Magali Picard.
« Une autre idée qui relève de la pensée magique; donner plus de contrats au privé pour économiser. C’est un secret de polichinelle que le privé coûte plus cher avec en prime de moins bonnes conditions de travail. On a tous vu ce que ça nous a coûté le recours aux agences privées dans le secteur de la santé. Est-ce que nous avons le goût de rejouer dans ce film-là ? La réponse est NON. Enfin ce que la ministre ne nous dit pas, c’est la population qui écopera d’une importante réduction de service. C’est ça la véritable conclusion de ce rapport. », conclut la présidente.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
2024-11-07
Audit de performance des sociétés de transport: adieu les emplois bien payés, monsieur Legault
Le SCFP-Québec s’insurge que l’audit de performance des sociétés de transport révélé par La Presse, ce matin, propose de sous-traiter à l’externe le service des conductrices et conducteurs d’autobus.
Selon le quotidien, le rapport commandé à la firme comptable Raymond Chabot Grant Thornton affirme qu’il est possible de réduire les dépenses des dix sociétés de transport de la province et de l’Agence régionale de transport métropolitain (ARTM) de 350 millions de dollars par année.
Plus du tiers de ce montant proviendrait notamment du recours à la sous-traitance pour la conduite des autobus et de la réduction de l’entretien préventif des véhicules. On blâme aussi la rigidité des conventions collectives.
« Il est inconcevable qu’un gouvernement souhaitant maintenir de bons emplois avec de bons salaires aille dans cette direction ! Ce n’est pas aux employés qui conduisent les autobus de faire les frais de la restructuration alors que l’on a plus que jamais besoin du transport en commun pour réduire les gaz à effet de serre » de dire Simon Mathura, président du Conseil provincial du secteur transport terrestre du SCFP-Québec.
« Chez Exo, qui embauche déjà ses chauffeurs en sous-traitance, on a non seulement des salaires plus bas, mais des salaires qui baissent à chaque renouvellement de contrat puisque la société de transport doit prendre le plus bas soumissionnaire. Cela cause des problèmes de recrutement qui s’intensifient avec la montée de l’inflation. » constate Dominic Aubry, coordonnateur du secteur transport terrestre au SCFP-Québec.
« Bizarrement, ces recommandations sont publiées au moment où les 2/3 des employés du transport en commun de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) sont aux tables de négociation. Ça ressemble à une fronde antisyndicale. » de dire Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.
2024-10-24
INVITATION - appel à l'action contre le PL 69 : pour un débat public sur l'avenir énergétique du Québec!
Le 6 juin, le gouvernement a déposé un projet de loi sur l’avenir énergétique du Québec (PL 69). Avec ce projet de loi, le gouvernement se sert de la transition écologique comme prétexte pour faire des cadeaux aux industries et aux multinationales sur le dos des plus précarisé·e·s d’entre nous.
Au Québec, 1 ménage sur 7 n’arrive pas à payer sa facture d’électricité. Si le projet de loi est adopté tel quel, cette situation inacceptable va s’aggraver parce que les tarifs d’électricité vont beaucoup augmenter!
Le 30 octobre soyons en action pour dénoncer les dérives du projet de loi et exiger un vrai débat public sur l’énergie!
De 11h00 à 12h00 au 770 Sherbrooke Ouest
À Montréal, une conférence de presse aura lieu en fin de matinée.
Pour consulter le site web de l'organisation c'est ICI.
2024-09-25
Tournoi subventionné par les contribuables : la PGA choisit un transporteur privé pour son contrat de navettage au détriment de la STM
Le Syndicat des chauffeurs d’autobus, opérateurs de métro et employés des services connexes au transport de la STM (SCFP, section locale 1983) est consterné d’apprendre que malgré le fait que le tournoi de golf de la Coupe des Présidents soit subventionné à hauteur de 9 millions de dollars par nos fonds publics, dont 6,5 millions provenant du provincial, la PGA a préféré retenir les services d’un transporteur privé pour son système de navettes menant à l’île Bizard.
Ce tournoi de golf international, qui se déroule au Club de golf Royal Montréal du 24 au 29 septembre, a comme impact de réduire l’accès à la circulation sur le pont Jacques-Bizard. Ainsi, les rares transports autorisés sont les lignes régulières de transport collectif, les véhicules des résidents et des résidentes … et le transporteur privé choisi par la PGA au détriment de la Société de transport de Montréal.
La PGA a approché cet été la STM afin que cette dernière puisse offrir le service de navettes qui permettrait de traverser le pont et d’accéder à l’évènement. Celle-ci était prête à signer un contrat afin de fournir un tel service. Alors que les organisateurs laissaient miroiter jusqu’à tout récemment qu’ils utiliseraient les services de la STM pour assurer le déplacement des participants et participantes, ceux-ci ont annoncé le 16 septembre dernier qu’ils choisissaient plutôt un transporteur privé, et ce, malgré les subventions gouvernementales obtenues.
« Dans un contexte de crise du financement du transport en commun et de la participation financière astronomique des contribuables dans cet évènement, c’est inacceptable que non seulement les organisateurs n’aient pas eu la sensibilité d’encourager nos services publics, mais que le gouvernement ne se soit pas assuré que ce soit le cas », de s’exclamer Frédéric Therrien, président du SCFP, section locale 1983.
Pour ajouter l’insulte à l’injure, au premier jour de navettage, le transporteur privé retenu par la PGA a enfreint son permis à de nombreuses reprises en se stationnant dans les arrêts d’autobus destinés au transport collectif en bloquant les voies publiques et en utilisant les installations de la STM.
2024-09-25
INVITATION - Marche afin de souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
À TOUTES LES SECTIONS LOCALES
Le 30 septembre prochain marque la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
Pour l'occasion, le comité Premières Nations, Métis et Inuits de la FTQ vous invite à porter le chandail orange en reconnaissance de la souffrance causée par le système de pensionnats autochtones au Canada et en l'honneur des survivant-es et de leurs familles.
Pour ceux et celles qui vivent dans la grande région de Montréal ou qui seront de passage, une marche est organisée pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
Ensemble, démontrons notre solidarité et mettons fin aux discriminations et aux injustices que vivent les peuples autochtones sur le territoire québécois.
Merci de diffuser dans vos réseaux!
Mathilde Caramagno Adjointe administrative – Service d’actions féministes et d’équité salariale Commis-comptable – Service de la comptabilité Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) 565, boul. Crémazie Est, bureau 12100 Montréal (Québec) H2M 2W3 Téléphone : 514.383.8040 Télécopieur : 514.383.0899
2024-09-21
INVITATION - Rassemblement "Pour la suite du monde" – Joignez-vous à la mobilisation!
À TOUTES LES SECTIONS LOCALES
Nous vous invitons à vous joindre au grand rassemblement "Pour la suite du monde" qui aura lieu le 27 septembre. Cet événement est une occasion essentielle de se mobiliser pour exiger des actions concrètes de nos gouvernements afin de faire face aux crises sociales et environnementales actuelles. Ensemble, nous avons la possibilité de faire entendre nos voix et de demander une véritable transition sociale et écologique.
Organisée par des dizaines d’organisations citoyennes et syndicales, cette journée de mobilisation se tiendra partout au Québec. Que ce soit à Montréal, Québec, Sherbrooke ou dans plusieurs autres villes, c’est le moment de créer un rapport de force pour faire avancer les solutions qui ont été trop longtemps ignorées.
En participant, vous contribuerez à rappeler aux dirigeants qu’il est temps de passer des paroles aux actes et de bâtir un avenir plus juste, durable et équitable pour tous. Ne manquez pas cette chance de vous engager pour la suite du monde!
Nous comptons sur votre présence pour montrer que nous ne pouvons plus attendre, et que le temps d'agir est maintenant.
Ensemble, nous pouvons forcer le changement!
Pour plus d’informations sur les lieux et horaires des manifestations dans votre région, consultez le site officiel : Pour la suite du monde.
2024-09-18
APPEL À TOUS - Grève SCFP 3434 | Samedi 21 septembre 2024 de 9 h à 13 h
À TOUTES LES SECTIONS LOCALES
Bonjour à tous et à toutes,
Voici les informations pour la prochaine journée de grève du Syndicat des chauffeures et chauffeurs de la Société de transport de Sherbrooke (SCFP 3434).
DATE : Le samedi 21 septembre 2024 HEURE : 9 h à 13 h LIEU : Intersection du boul. de l'Université / chemin de Ste-Catherine (Ville de Sherbrooke)
Le stationnement pourra se faire dans les rues avoisinantes (Prunier, Verdun, St-Esprit, etc.); la limite de 120 minutes n’étant pas applicable la fin de semaine. Il sera aussi possible de se stationner sur le boul. de l’Université entre le chemin de Ste-Catherine et l’entrée du Triolet en direction de l’ouest seulement.
Partagez cet appel autour de vous, et encouragez vos proches à se joindre à nous!
Projet de loi n° 61 - Loi édictant la Loi sur Mobilité Infra Québec et modifiant certaines dispositions relatives au transport collectif
Bonjour à vous, chères et chers
membres
Dans le cadre des discussions
entourant le Projet de loi 61 à l'Assemblée nationale du Québec, nous vous
invitons à consulter le site officiel de l'Assemblée nationale pour suivre les
développements et en apprendre davantage sur les enjeux qui concernent notre
secteur d'activité.
Ce projet de loi, qui vise
notamment l'accélération de certains projets d'infrastructure, pourrait entraîner
des répercussions importantes sur le transport collectif et les conditions de
travail de notre secteur.
De plus, plusieurs organismes ont
déjà déposé leurs mémoires dans le cadre des consultations publiques. Parmi
eux, vous trouverez :
Montréal, le 10 septembre 2024. – Au moment où s’amorce
l’étude en commission parlementaire du projet de loi no 61, Loi édictant la Loi
sur Mobilité Infra Québec et modifiant certaines dispositions relatives au
transport collectif, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec
(FTQ) s’inquiète du bien-fondé de celui-ci. La centrale doute que la création
d’une nouvelle agence, selon les paramètres proposés, soit le remède à tous les
maux en ce qui a trait aux enjeux de transport collectif et public.
La FTQ émet de fortes réserves quant à la centralisation des
pouvoirs. « Bien sûr qu’il faut améliorer la planification et la réalisation
des projets de transport, mais la stratégie du gouvernement de centraliser le
pouvoir décisionnel, une fois de plus, relève plus de la pensée magique que
d’une réelle efficacité », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis
Bolduc.
« Le projet de loi prévoit que Mobilité Infra Québec aura
son indépendance, mais recevra tout de même ses directives exécutoires du
ministère des Transports. Logiquement, la FTQ se questionne donc sur la
pertinence de la création de cette agence. C’est quoi cette obsession du
gouvernement de la CAQ de vouloir sous-traiter tout ce qui est sous sa responsabilité
comme c’est le cas avec Santé Québec, l’Institut national d’excellence en éducation
et maintenant Mobilité Infra Québec ? Le Québec a fait le choix, il y a plusieurs
années, que les services publics sont une richesse. Pourquoi chercher cette rentabilité
à tout prix ? La FTQ rejette ce modèle de marchandisation des services publics
», ajoute le secrétaire général.
« Le vrai problème au Québec est un manque d’options pour
se déplacer, autant dans les grands centres urbains qu’en milieu rural. Nous
sommes à un tournant décisif. Plutôt que de s’entêter à ne regarder que dans
une seule direction pour solutionner ses problèmes, le gouvernement devrait
travailler à obtenir des consensus avec les principaux intervenants du milieu,
tels que les municipalités et la société civile, dont les organisations
syndicales, afin de bâtir un Québec plus vert et plus juste où les citoyens et citoyennes
auront accès à des options de transport réellement durables », déclare
Denis Bolduc.
Enfin, on se demande bien ce que fait le régime de
représentation syndicale dans ce projet de loi comme stipulé dans l’article 48.
« La FTQ rappelle au gouvernement de la CAQ que le droit d’association est
protégé par la constitution canadienne. La CAQ devrait également bien lire le
paragraphe 3 du Code du travail qui stipule que “Tout salarié a droit
d’appartenir à une association de salariés de son choix et de participer à la formation
de cette association, à ses activités et à son administration”. J’invite le gouvernement
à en prendre note », conclut le secrétaire général, Denis Bolduc.
Loi édictant la Loi sur Mobilité Infra Québec et modifiant certaines dispositions relatives au transport collectif
Parmi les membres qu’elle représente, plusieurs évoluent dans le secteur du transport (ville, sociétés de transport, etc.), dans des secteurs professionnels, municipaux ainsi que dans le secteur de la construction et des infrastructures.
Le projet de loi 61 aura un impact sur l’ensemble de ces corps de métier et la FTQ considère que son apport permettra d’éviter des écueils qu’aucune autre partie prenante n’identifiera.
La FTQ considère que les enjeux de disponibilité de la main-d’œuvre la concernent et est inquiète de constater que le projet de loi ne tient pas compte de l’expertise limitée au Québec dans certains métiers. Il existe donc un risque de dédoubler une main-d’œuvre déjà insuffisante.
Montréal, le 29 août 2024. – La Fédération des
travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) estime que la décision
récente du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI)
d’ordonner la reprise du travail dans le secteur ferroviaire en imposant
un arbitrage obligatoire est un dangereux précédent qui brise le
rapport de force entre employeur et travailleurs et travailleuses. La
FTQ rappelle que la grève est un droit fondamental reconnu par la
constitution canadienne et que la liberté d’association est garantie en
vertu de la Charte canadienne des droits et libertés.
« La stratégie patronale dans ce dossier n’étonne personne; provoquer
un arrêt de travail de façon à forcer l’intervention du gouvernement.
La décision du CCRI est préoccupante, car elle encourage les grandes
entreprises à interrompre leurs opérations pour forcer l’intervention
gouvernementale, au détriment des droits des travailleurs et
travailleuses », déclare la présidente de la FTQ Magali Picard.
« Ajoutons à cela, que la stratégie patronale dans ce secteur
d’activité comme dans d’autres secteurs d’ailleurs, comme chez les
débardeurs des ports canadiens ou dans l’industrie de la construction,
est de s’asseoir sur leurs deux mains de façon à provoquer un conflit de
travail en espérant que les gouvernements iront de l’avant avec des
mesures répressives comme l’adoption de Lois spéciales. Au lieu de
vouloir sous-traiter un règlement forcé, le patronat aurait intérêt à
négocier de bonne foi », ajoute le secrétaire général Denis Bolduc.
« C’est aux tables de négociations que doivent se régler les
négociations des conventions collectives de travail. D’ailleurs, il est
curieux de ne pas entendre le patronat se plaindre et réclamer
l’intervention d’Ottawa pour mettre fin au lock-out imposé aux
débardeurs du port de Québec qui dure depuis 23 mois. Où est le patronat
pour s’inquiéter du sort de ces travailleurs et travailleuses, pour
s’inquiéter de l’économie de la région de Québec ? Poser la question
c’est y répondre », conclut la présidente de la FTQ.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
Source : FTQ
2024-08-26
Le gouvernement fédéral sert les intérêts des entreprises canadiennes avec une ordonnance d’arbitrage exécutoire
Le plus grand syndicat du Canada, le Syndicat
canadien de la fonction publique (SCFP), dénonce l’ordonnance
d’arbitrage exécutoire du gouvernement fédéral à l’encontre des
cheminots représentés par Teamsters Canada qui s’apprêtaient à entamer
une grève légale. Le ministre du Travail, Steven MacKinnon, a demandé au
Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) de mettre fin à
tout arrêt de travail et d’imposer l’arbitrage exécutoire.
Le SCFP affirme que la décision crée un dangereux précédent pour les
futurs conflits de travail, et envoie le signal aux entreprises
canadiennes que lorsque les négociations deviennent difficiles, le
gouvernement fédéral viendra toujours à leur rescousse pour les aider à
bafouer les droits de leurs employé(e)s.
« Une fois de plus, on voit ce gouvernement libéral se comporter
comme les conservateurs de Harper avant eux en ce qui concerne les
droits des travailleuses et travailleurs, a déclaré le président
national du SCFP, Mark Hancock. Il semble que les entreprises qui ne
veulent pas négocier un contrat équitable avec leurs employé(e)s n’ont
qu’à prendre le téléphone et à demander au ministre MacKinnon de faire
le sale boulot à leur place. Il est odieux qu’un gouvernement sape ainsi
le pouvoir de négociation des travailleuses et travailleurs. »
Le SCFP estime que le recours forcé à l’arbitrage exécutoire est une
attaque contre le droit à un processus de négociation collective et est
incompatible avec la Constitution. S’attaquer au droit de grève ne fait
que miner davantage les fondements de la paix industrielle et de la
liberté d’association protégées par la Constitution.
« Le rôle du gouvernement fédéral est de soutenir les travailleuses
et travailleurs canadiens et de veiller à ce que tout le monde respecte
les règles dans les négociations collectives, et non pas de favoriser
les multinationales et de faire pencher la balance en leur faveur, a
déclaré la secrétaire-trésorière nationale du SCFP, Candace Rennick.
C’est tellement décevant de voir les libéraux agir ainsi à peine
quelques semaines après que le Parlement ait adopté une loi historique
favorable aux travailleuses et travailleurs dans le projet
de loi C-58. »
Le SCFP représente plus de 30 000 travailleuses et travailleurs dans
les secteurs sous réglementation fédérale, y compris les compagnies
aériennes, les ports et les communications.
2024-06-26
Forum national sur le financement du transport collectif et public
La FTQ a tenu son Forum national sur le financement du transport
collectif et public le 20 juin 2024 pour lancer un message au gouvernement du
Québec: le transport collectif et public est un service essentiel!
À la clôture du Forum, un appel collectif a été lu
pour réitérer que le transport collectif et public, est un service essentiel
pour tout le Québec!
APPEL
COLLECTIF
Le transport collectif et public, un service
essentiel pour tout le Québec!
Nous sommes des syndicats, des municipalités, des
personnes ayant un handicap, des universitaires, des organisations de la
société civile, des personnes aînées, des acteurs économiques, des médecins et
des membres de la communauté étudiante. Ensemble, nous réclamons un transport
collectif et public abordable, efficace et accessible à toutes et tous.
Le financement du transport collectif et public n’est pas une ligne de dépense
comptable à réduire : c’est un service essentiel. La logique de la recherche de
rentabilité à tout prix ne tient pas la route pour les services publics.
Demandons-nous aux hôpitaux d’être rentables ? Non ! Demandons-nous aux écoles
d’être rentables ? Non ! Alors pourquoi appliquer cette logique au transport
collectif?
Nous réclamons un financement suffisant et pérenne,
tant en ce qui concerne les opérations des sociétés de transport que le
développement d’une offre à la hauteur des besoins de mobilité durable et
abordable. De nombreuses solutions de financement existent, il faut avoir le
courage politique et l’ambition nécessaires pour les appliquer. Nous appelons à
un vaste débat public sur cet enjeu.
Une vision de richesse collective juste et
équitable
Investir dans le développement du transport urbain,
interurbain, régional, rural et national, c’est investir dans les
collectivités, dans des industries qui auront d’importantes retombées
économiques au Québec, dans la prospérité et dans des emplois de qualité pour
que chacune et chacun de nous puisse combler ses besoins de déplacement de
façon abordable et respectueuse de l’environnement. Investir dans le transport
en commun, c’est améliorer la santé des Québécoises et des Québécois, protéger
des vies et diminuer les coûts en santé.
Le transport collectif et public doit incarner une
vision forte du développement social. En plus de briser l’isolement des
personnes vulnérables, la mobilité est un vecteur d’équité ; elle constitue un
levier pour réduire les iniquités et pour construire une société plus juste et
solidaire, où tous ont la possibilité de se déplacer et bénéficier des mêmes
opportunités.
L’inaction ne fera qu’aggraver les crises actuelles
Pour une transition juste vers la carboneutralité,
le gouvernement doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour que le transport
collectif et public devienne l’option la plus attrayante pour la population.
Ignorer les défis des sociétés de transport et des municipalités, c’est ignorer
des enjeux sociaux, sanitaires et environnementaux fondamentaux, de même que
d’importantes opportunités pour un futur prospère, juste et résilient pour
l’ensemble du Québec.
2024-06-21
Forum sur le transport collectif : Revue de presse
« À l’État de financer l’essentiel de la facture »
C'est aux gouvernements Legault et Trudeau que devraient revenir le fardeau de financer « adéquatement » l’exploitation et le développement du transport collectif, juge la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), qui appelle à mettre de côté « les jeux politiques » des paliers supérieurs avec les villes.
« Le plus riche des trois acteurs politiques, on va se le dire, ça n’a jamais été les municipalités. Ce sont les gouvernements. Et ils doivent montrer l’exemple. C’est à l’État de financer l’essentiel de la facture », juge le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc, en entrevue avecLa Presse.
Son groupe tiendra ce jeudi un Forum national sur le financement du transport collectif et public, au centre-ville de Montréal. L’objectif : démontrer la force du « consensus actuel au Québec en faveur d’un financement public et pérenne » du transport collectif.
Aucune entente de financement n’est encore intervenue entre les transporteurs de la métropole et la ministre des Transports, Geneviève Guilbault. Celle-ci avait dit il y a quelques semaines vouloir régler le dossier « avant l’été », qui commence théoriquement ce vendredi 21 juin. Une annonce semble donc imminente.
L’offre gouvernementale évoquée en coulisses est de 200 millions, soit environ 70 % du déficit « conjoncturel » attribuable aux recettes tarifaires ayant fondu pendant la pandémie de COVID-19. Face à un manque à gagner de 561 millions, les sociétés de transport, elles, réclament un minimum de 421 millions.
Mais selon M. Bolduc, c’est insuffisant. « On comprend les jeux politiques, mais en bout de compte, il va falloir s’entendre sur une formule pour augmenter l’offre au meilleur prix possible. Ça ne peut pas reposer uniquement sur le dos des municipalités. Et augmenter les tarifs nous ferait entrer dans un cercle vicieux qui découragerait les usagers d’embarquer », explique-t-il.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, doit prendre la parole lors du Forum, tout comme plusieurs présidents de sociétés de transport. L’artiste handicapée et intervenante communautaire Rosalie Campeau livrera aussi un témoignage sur le manque de mesures en matière d’accessibilité universelle. « C’est un droit, surtout quand on est autant limité dans nos déplacements, d’avoir un service de transport adapté. On dépend de ça pour vivre une vie normale », affirme Mme Campeau.
Un enjeu de longue date
Dès 1989, rappelle son secrétaire général, la FTQ dénonçait le sous-financement et le « désengagement » des gouvernements en transport collectif. « À l’époque, on disait déjà que le transport urbain devait être favorisé et financé adéquatement. Ça fait 35 ans de ça, imaginez, et on en parle encore. »
En conférence un peu plus tôt, mercredi devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), la mairesse Valérie Plante, elle, a déploré « la fâcheuse tendance » que le Québec a « de ne pas faire de nouveaux projets, alors que dans toutes les villes, année après année, on rajoute une station, on garde le tunnelier, on s’en sert pour un autre projet ».
« Nous, on ne l’a pas fait ici. Et malheureusement, aujourd’hui, on est dans un déficit de l’offre. Les gens veulent se déplacer en transport collectif, mais il n’y a pas d’options », a-t-elle dénoncé.
Le transport collectif et public
est considéré comme un service essentiel, mais quel est son état actuel au
Québec ?
Les gouvernements en font-ils
suffisamment pour planifier la mobilité durable ?
Comment financer de nouveaux
projets et étendre les réseaux de transport tout en améliorant l’expérience des
usagers ?
À l’ère des polycrises, le Québec
doit relever un défi majeur en matière de mobilité durable. D’une part, il doit
gérer un vaste ensemble d’actifs, notamment dans le domaine routier. D’autre
part, il doit répondre à l’urgence climatique en réduisant les distances
parcourues, en promouvant des modes de déplacement durables et en misant sur
l’efficacité énergétique des véhicules. Cependant, les coûts assumés par le
Fonds des réseaux de transport terrestre (FORT) augmentent plus rapidement que
les revenus qui lui sont alloués. La diminution de l’affluence due à la
réorganisation des déplacements post-pandémie menace désormais les revenus
d’activités et de services, malgré le retour de la congestion routière. Alors
que certaines entreprises de transport ont récupéré 100 % de leur clientèle,
d’autres, comme la STM, anticipent des scénarios entre 75 % et 80 % pour
l’année 2023, contribuant ainsi à accentuer le déficit structurel des sociétés
de transport.
Pour en savoir plus sur ce Forum,
vous pouvez consulter le déroulement de la journée en cliquant ici : Déroulement de la journée.
2024-05-29
Le transport collectif au Québec : un investissement
La cinquantaine de représentantes et
représentants des sections locales membres du Conseil provincial du
secteur transport terrestre (CPSTT) du SCFP étaient réunis en conseil
provincial à Saguenay les 27 et 28 mai derniers.
«Les services de transport collectifs sont des
services publics au même titre que les services de santé et
d’éducation. Leur financement n’est pas une dépense, mais bien un
investissement dans l’avenir économique et environnemental du Québec. Un
autobus plein, c’est un nombre important d’autos causant de la
congestion routière que l’on retire de l’équation, ce qui contribue à
faire diminuer les gaz à effet de serre. Il est grand temps que la
ministre Guilbault reconnaisse le consensus de l’ensemble des acteurs
qui se prononce sur le sujet et cesse de rester campée sur ses positions», a déclaré Simon Mathura, président du CPSTT, en marge de la rencontre.
L’organisation demande au gouvernement du Québec d’assumer ses
responsabilités et d’assurer une source de revenus stable et pérenne
pour les services de transport collectifs au Québec. Il lui demande
également de réaliser qu’à l’instar de tous les autres services publics,
la facture ne peut être refilée uniquement à la clientèle. N’oublions
pas que l’utilisation de ces services profite à l’ensemble de la
population.
En plus de l’enjeu majeur du financement des transports collectifs,
les membres du conseil ont abordé plusieurs sujets, dont
l’automatisation, la mutualisation des services et des trajets, les
nombreux projets pilotes en cours présentement dans les sociétés de
transport au Québec, les projets de loi 61 et 62, les impacts de
l’intelligence artificielle dans le domaine du transport terrestre et
plusieurs questions portant sur la santé et la sécurité au travail.
2024-05-27
LOI ANTI-BRISEURS DE GRÈVE ADOPTÉE À OTTAWA : ENFIN !
Ottawa, le 27
mai 2024 – Le SCFP-Québec célèbre enfin aujourd’hui un grand événement pour les
droits des travailleuses et travailleurs au pays. La Chambre des communes a
adopté en troisième lecture, à l’unanimité, une loi anti-briseurs de grève.
Les débardeurs
du port de Québec (SCFP 2614), en lock-out depuis plus de 20 mois, ainsi que
les syndiqué(e)s de Vidéotron à Gatineau (SCFP 2815) – eux aussi en lock-out
depuis maintenant 7 mois –, étaient présents pour ce vote historique.
« Ces deux
groupes étaient des fers de lance dans le combat pour faire adopter cette loi
anti-briseurs de grève. Si cette dernière existait déjà, ces personnes ne
seraient pas dans la rue. Elles l’ont dit souvent et je le répète encore une
fois : elles n’ont pas été les premières à souffrir de l’absence de cette
législation, mais espérons qu’elles seront les dernières! », d’affirmer
Frédéric Brisson, secrétaire général du SCFP au Québec.
Cette nouvelle
loi rétablira l’équilibre entre le patronat et le syndicat à la table de
négociation. Le Québec a adopté une loi anti-briseurs de grève en 1977 et il
est grand temps que les salarié(e)s sous compétence fédérale puissent profiter
d’une telle loi.
Rappelons
qu’en mars 2022, dans le cadre d’une entente de confiance et de soutien conclue
avec le NPD, le gouvernement fédéral s’était engagé à présenter un projet de
loi interdisant le recours aux briseurs de grève lors de grèves ou de lock-out.
« Depuis
longtemps, trop d’employeurs sous compétence fédérale font appel aux briseurs
de grève pour brimer notre droit fondamental à la libre négociation collective.
Nous sommes ravis pour des milliers de travailleurs et travailleuses qui
profiteront de ce rééquilibrage », d’ajouter Marie-Hélène Bélanger, directrice
du SCFP au Québec.
Comptant plus
de 137 000 membres au Québec, le SCFP est présent dans 12 secteurs d’activité,
soit les affaires sociales, les communications, l’éducation, les universités,
l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les
transports aérien et terrestre, le secteur mixte, le transport maritime ainsi
que le secteur incendie. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.
2024-05-26
Semaine nationale de l’accessibilité
le 26 Mai 2024 - le 31 Mai 2024
La Semaine nationale de l’accessibilité est célébrée
chaque année à partir du dernier dimanche de mai. C’est l’occasion de
célébrer la contribution des personnes en situation de handicap à la
société canadienne et de promouvoir les efforts déployés pour accroître
l’accessibilité et l’inclusion dans les communautés et les milieux
de travail.
L’accessibilité est un droit fondamental. Chaque personne devrait pouvoir jouer un rôle actif dans notre société, sans obstacle.
Comme syndicalistes, nous savons que notre force dépend de la
participation active de nos membres. Nous devons faire en sorte que
notre syndicat soit accessible pour l’ensemble des membres, tout en
priorisant les besoins des personnes en situation de handicap.
Le SCFP reconnaît que l’accessibilité exige une approche proactive.
Nous sommes déterminés à mettre en œuvre le principe de l’accessibilité
et nous travaillons fort à repérer, à éliminer et à prévenir les
barrières à l’inclusion. Il faut donc veiller à ce que les besoins des
membres ayant un handicap – qu’il soit visible ou invisible, physique ou
cognitif, permanent, temporaire ou épisodique – soient toujours au
premier plan.
Envoyez une lettre à votre député(e)
pour demander une augmentation de la Prestation canadienne pour les
personnes handicapées et un élargissement de son éligibilité.
C’est maintenant la totalité des
salarié(e)s de la Société de transport de Sherbrooke (STS) qui pourra
entamer des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale
illimitée au moment jugé opportun. En effet, les deux derniers groupes,
soit les employé(e)s d’entretien et de bureau, ont également obtenu leur
mandat cette semaine avec une très forte majorité.
Tout le personnel syndiqué est mobilisé et
revendique de meilleures conditions de travail. D’ailleurs, depuis lundi
dernier, les couleurs et le slogan de la campagne du front commun des
travailleuses et travailleurs de la STS apparaissent un peu partout dans
l’espace public. L’uniforme n’est plus de mise pour l’instant.
« Nous avons fait nos devoirs et sommes revenus à la table de
négociation pour déposer une contre-offre sérieuse auprès de
l’employeur. C’est maintenant au tour de la STS de faire les siens et de
retourner voir le conseil d’administration pour aller chercher un
mandat qui sera à la hauteur des attentes de nos membres », d’affirmer
Nathalie Giguère, conseillère syndicale et porte-parole pour le SCFP.
« Le message est plus que clair. Nos
membres sont prêts à aller loin pour obtenir des conditions de travail
acceptables et respectueuses. Ils méritent que leurs conditions de
travail stressantes et difficiles soient considérées. La STS ne semble
pas réaliser les impacts négatifs sur la vie personnelle de ses
employé(e)s », explique Denis Beaudin, président du Conseil central des
syndicats nationaux de l’Estrie.
Selon les quatre présidences, un système de
transport collectif public efficace comporte des bénéfices sur les
plans économique, environnemental et social. Et pour y arriver, il est
nécessaire d’obtenir des contrats de travail satisfaisants pour les
employés(e)s.
Les groupes impliqués sont le Syndicat des
chauffeurs d’autobus de la STS (SCFP) avec 180 membres; le Syndicat des
travailleurs d’entretien de la STS (CSN) avec 40 membres; le Syndicat du
personnel de bureau de la STS (CSN) avec 13 membres; ainsi que le
Syndicat du personnel du transport adapté de la STS (CSN) avec 35
membres.
2024-05-16
René Léonard du SCFP 1983 remporte le prix Dorothy-Sauras
Photo : Frédéric Morin, président du CPSST, René Léonard, syndicat des
chauffeurs d’autobus et opérateurs de métro et employés des services
connexes et Sophie Martin, Coordonnatrice, Service de la santé et de la
sécurité du travail
16 mai 2024
À l’aube de sa
retraite, René Léonard, du Syndicat des chauffeurs d’autobus, opérateurs
de métro et employés des services connexes (SCFP 1983), a reçu le prix
Dorothy-Sauras pour souligner sa contribution remarquable en santé et
sécurité du travail.
« René a travaillé en prévention durant de
nombreuses années et est reconnu pour prendre le temps d’écouter,
d’analyser et d’échanger sur la situation avec tous les intervenants
afin de trouver des solutions. Il a fait une grande différence pour les
membres et a laissé sa marque dans plusieurs dossiers », de dire Sophie
Martin, coordonnatrice du Service de la santé et de la sécurité du
travail du SCFP-Québec.
Visiblement ému, René Léonard a reçu de
chauds applaudissements. « La santé et la sécurité au travail sont au
cœur de l’action syndicale », a-t-il rappelé.
Ce prix a été créé en 2001 sur
recommandation du Comité provincial de la santé et de la sécurité du
travail (CPSST) afin de mettre en valeur l’implication et la
contribution exceptionnelles de militants et militantes en matière de
santé et sécurité. Cette reconnaissance est attribuée tous les deux ans
dans le cadre de ce colloque.
Madame Dorothy Sauras est une militante
issue de la section locale de la Fraternité des employés municipaux,
aujourd’hui le Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal, section
locale 301.
Cette femme de cœur et de conviction a été
une véritable pionnière en matière de santé et de sécurité. Elle était
reconnue pour son militantisme et son souci de la justice. Durant de
nombreuses années, elle a largement contribué à l’évolution des droits
et des protections en fait de santé et de sécurité du travail. Elle aura
consacré 34 ans de sa vie au SCFP.
Deux des quatre syndicats représentant les
salarié(e)s de la Société de transport de Sherbrooke (STS) affiliés au
SCFP et à la CSN ont voté pour entamer des moyens de pression pouvant
aller jusqu’à la grève générale illimitée au moment jugé opportun avec
une très forte participation. Les deux syndicats restants rencontreront
leurs membres très prochainement afin d’aller chercher le même mandat.
« C’est en front commun que nous nous
tenons debout devant notre employeur pour négocier des contrats
intéressants pour nos membres. Malheureusement, ce qui nous a été
présenté jusqu’à maintenant est inacceptable et irrespectueux. Une
mobilisation soutenue est nécessaire afin d’arriver à une entente
satisfaisante pour tous et toutes », d’affirmer Maxime Leroux, président
du SCFP 3434.
Les parties ont réussi à s’entendre sur
grand nombre de sujets. Il reste toutefois les questions salariales à
régler et l’écart est encore important entre les offres et les demandes.
« Pour l’instant, l’offre appauvrit les
personnes salariées et n’a aucun impact sur la rétention et
l’amélioration des conditions de travail du personnel. Nous tenons à
offrir un service de transport en commun à la hauteur des besoins des
usagers et usagères et cela n’arrivera pas sans un personnel adéquat en
poste », explique Denis Beaudoin, président du Conseil central des
Syndicats nationaux de l’Estrie.
Le front commun des travailleuses et
travailleurs de la STS porte déjà les couleurs d’une campagne publique
arborant le slogan « Comme vous, on veut que ça roule ».
Les groupes impliqués sont le Syndicat des
chauffeurs d’autobus de la STS (SCFP) avec 180 membres; le Syndicat des
travailleurs d’entretien de la STS (CSN) avec 40 membres; le Syndicat du
personnel de bureau de la STS (CSN) avec 13 membres; ainsi que le
Syndicat du personnel du transport adapté de la STS (CSN) avec 35
membres.
Le Conseil provincial du secteur transport
terrestre (CPSTT) du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP)
est abasourdi par l’annonce de la création de l’agence Mobilité Infra
Québec faite par la ministre Geneviève Guilbault plus tôt aujourd’hui
dans le cadre du dépôt de son projet de loi.
«Ce n’est pas en ajoutant une superstructure
que l’on donnera plus de services directs à la population. L’argent déjà
insuffisant sera siphonné sans bâtir des infrastructures qui
profiteront à l’ensemble des Québécois et Québécoises. Sans vision, la
pérennité nécessaire pour avoir du succès dans ce domaine ne sera pas au
rendez-vous. On ne semble viser qu’à ouvrir la porte toujours plus
grande au privé. Une transition écologique juste passe par le transport
en commun», a déclaré Simon Mathura, président du CPSTT du SCFP.
Le développement du transport collectif dans toutes les régions du
Québec devrait être la priorité du ministère des Transports et de la
Mobilité durable. Pour ce faire, c’est d’un réinvestissement récurrent
dont il devrait être question plutôt que d’un rebrassage des structures
qui, de l’aveu même de la ministre Guilbault, créera des chevauchements
avec les organismes déjà en place.
Le CPSTT étudie présentement le projet de loi et interviendra lors
des consultations entourant son adoption. Espérons maintenant que le
gouvernement saura écouter l’ensemble des actrices et acteurs du milieu
qui expriment depuis fort longtemps leur inquiétude. Nous l’aurons à
l’œil et n’accepterons pas de donner encore plus de place à l’entreprise
privée au nom d’un supposé partage de risques, lequel est toujours à
sens unique.
2024-05-03
Semaine de la santé mentale 2024
La Semaine de la santé mentale se déroulera du 6 au 12 mai 2024. Cet événement, organisé pour la première fois par l’Association canadienne de la santé mentale en 1951, marque sa 73e édition annuelle. L’objectif de cette campagne de transformation sociale est de sensibiliser le public et de modifier les croyances et les perceptions concernant la santé mentale.
Un appel à la gentillesse
Nous sommes tous et toutes capables de compassion et nous savons que
la compassion a des effets bien tangibles. Cette année, à l’occasion de
la Semaine de la santé mentale, nous nous penchons sur le pouvoir
d’apaisement de la compassion. La vie est parfois difficile, d’où
l’importance de rappeler que la gentillesse fait partie de la condition
humaine.
L’absence de gentillesse est souvent le signe de la présence de
facteurs de risque psychosociaux. Nous le savons maintenant, ces risques
sont de plus en plus présents dans nos milieux de travail et il faut
collectivement agir pour les réduire. Il faut créer une organisation du
travail qui favorise la gentillesse et la compassion.
Parler à vos représentantes et représentants en santé et en sécurité.
Manifestation à Québec pour la journée internationale des travailleurs et travailleuses
2024-04-29
Journée internationale des travailleuses et travailleurs 2024
À l’occasion de
la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, la Coalition
1er mai (regroupant plusieurs organisations syndicales, dont le SCFP,
communautaires et étudiantes), organise à Montréal un important rassemblement
pour la justice sociale !
Uni.es
pour que nos voix portent
pour
restaurer le dialogue social.
pour
améliorer les conditions de travail des travailleuses et travailleurs à statut
précaire, notamment les travailleurs∙ses étrangers temporaires et les
demandeurs∙ses d’asile.
pour
que des actions soient prises pour entamer la transition énergétique et faire
face à la crise climatique.
pour
qu’ensemble, nous appliquions des remèdes à la crise du logement.
pour
nous permettre d’aspirer à une vie digne malgré le coût croissant de la vie.
pour
que les gouvernements finissent par écouter les travailleuses et les
travailleurs.
Horaire
de la soirée :
17
h 30 : rassemblement et allocutions au sud du parc François-Perrault (métro
Saint-Michel);
18
h : début de la marche;
La
marche prendra fin au parc De Normanville (métro Fabre / Jean-Talon) pour le
mot de clôture.
Itinéraire :
La marche se
tiendra le long de la 14e Avenue, en direction de la rue Jean-Talon, et se
poursuivra sur cette dernière. Elle tournera ensuite à droite sur la rue De Normanville
pour se terminer au parc du même nom, près du belvédère.
Jour commémoratif des personnes décédées ou blessées au travail
La journée de commémoration des
travailleurs et travailleuses morts ou blessés au travail est une journée de
réflexion et de sensibilisation importante. Chaque année, elle nous rappelle
les sacrifices consentis par ceux qui ont perdu leur vie ou ont été blessés en
exerçant leur métier. C'est un moment pour honorer leur mémoire et pour
reconnaître l'importance de la sécurité au travail.
Cette journée nous invite également à
prendre conscience des risques auxquels sont exposés de nombreux travailleurs
et travailleuses dans divers secteurs d'activité. Elle met en lumière la
nécessité d'adopter des mesures de prévention efficaces pour assurer la
sécurité et le bien-être des travailleurs sur leur lieu de travail.
En cette journée de commémoration, il
est crucial de se souvenir de ceux qui ont perdu la vie ou ont été blessés au
travail, mais aussi de redoubler d'efforts pour promouvoir une culture de
sécurité et de respect au sein des entreprises et des organisations. Cela
implique de fournir une formation adéquate, d'instaurer des politiques de
sécurité robustes et de veiller à ce que les travailleurs aient accès à des
conditions de travail sûres et saines.
En fin de compte, la journée de
commémoration des travailleurs et travailleuses morts ou blessés au travail est
une occasion de réaffirmer notre engagement envers la protection des droits et
de la sécurité des travailleurs, et de travailler ensemble pour créer des
environnements de travail plus sûrs et plus respectueux.
Votre Exécutif !
Stéphane Lamont, président,
Denis Tremblay, vice-président
par intérim,
Barbara Mailhot,
secrétaire-trésorière remplaçante,
Katherine Bouclin,
secrétaire-archiviste.
2024-04-25
Québec doit cesser de pelleter la facture aux villes et prendre ses responsabilités!
Montréal, le 24 avril 2024 – Le Conseil provincial
du secteur transport terrestre (CPSTT), qui représente 8400 chauffeurs et
chauffeuses d’autobus ainsi que des employé(e)s de sociétés de transport
public, se désole de constater que les services de transport collectif sont
considérés comme étant de second ordre.
«
Le transport collectif profite à l’ensemble de la population. Que vous soyez
utilisateur ou pas, vous bénéficiez des bienfaits du transport en commun, que
ce soit du point de vue de l’apaisement de la circulation ou de la réduction
des émissions de gaz à effet de serre. Comme pour les systèmes de santé et
d’éducation, on doit financer adéquatement le transport en commun sans toujours
avoir le réflexe de se tourner vers les utilisateurs », d’ajouter Simon
Mathura, président du CPSTT du SCFP.
En
n’épongeant pas les déficits et en refilant la facture aux utilisateurs et au
palier municipal, le gouvernement du Québec agit de façon irresponsable. Ce
choix entraînera des effets négatifs immédiats sur les services qui devront
être réduits en fréquence ou tout simplement coupés. Le financement du Réseau
express métropolitain (REM) et sa garantie de rendement de 8 % pour CDPQ Infra
contribuent grandement au déficit majeur dans les revenus des sociétés de
transport.
Les
personnes travaillant dans nos centres hospitaliers ainsi que dans nos
institutions d’enseignement, et qui offrent des services indispensables à la
population, se rendent souvent à leur lieu de travail en transport en commun.
Celles qui suivent des formations ou reçoivent des soins dans des cliniques ou
des hôpitaux s’y déplacent également en transport en commun. Dans plusieurs
régions du Québec, le transport en commun est le squelette sur lequel
s’articule la vie économique et sociale de la société québécoise.
Comptant plus de 137 000 membres au Québec, le SCFP
représente quelque 8400 membres dans le transport terrestre au Québec. Le SCFP
est de plus présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les
communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les
sociétés d’État et organismes publics, le transport aérien, le secteur mixte,
le transport maritime ainsi que le secteur incendie. Il est le plus grand
syndicat affilié à la FTQ.
«La nature ayant horreur du vide, on comprend pourquoi le
fédéral agit dans les “champs d’incompétence” de la CAQ» ‒ Denis Bolduc, secrétaire général de la FTQ
Montréal, le 16 avril 2024. – La Fédération des travailleurs
et travailleuses du Québec (FTQ) salue plusieurs des mesures annoncées dans le
budget fédéral, comme les investissements dans le logement, l’assurance
médicaments ou l’aide alimentaire, et estime qu’il s’agit d’un pas dans la
bonne direction pour répondre aux besoins de la population. La centrale
considère qu’il est important pour le Québec de protéger ses champs de
compétence, mais comprend les actions du palier fédéral face au gouvernement de
la CAQ. Pour la FTQ, il faut s’attaquer à la vie chère, à la crise du logement,
à l’aide alimentaire, aux soins dentaires ou à l’assurance médicaments. C’est
pourquoi Québec et Ottawa doivent collaborer et s’entendre rapidement pour que
les milliards de dollars sur la table aident ceux et celles qui peinent chaque
jour à joindre les deux bouts.
«La population québécoise souffre encore beaucoup de
l’inflation. Se loger est rendu inabordable, la fréquentation des banques
alimentaires ne cesse d’augmenter et le phénomène de l’itinérance atteint des
proportions alarmantes. Il ne faut donc pas se surprendre que le fédéral
réagisse. La nature ayant horreur du vide, on comprend pourquoi le fédéral agit
dans les “champs d’incompétence” de la CAQ», déclare le secrétaire général de
la FTQ, Denis Bolduc.
«Devant l’urgence actuelle, il faut mettre de côté les
chicanes de clôtures. Les deux paliers de gouvernement doivent collaborer pour
que l’argent soit utilisé aux programmes auxquels il est destiné et non pour
baisser les impôts, donner des chèques cadeaux pour se faire élire ou payer des
millionnaires pour venir jouer au hockey», ajoute le secrétaire général.
Aussi, il faut saluer les mesures sur les gains en capital
qui visent les mieux nantis. Il s’agit d’une mesure positive, mais beaucoup
d’efforts restent à faire, notamment en ce qui concerne la lutte efficace
contre l’évitement fiscal et l’évasion fiscale. Soulignons également le 1,5
milliard de dollars qui seront investis en culture et communautés.
Par ailleurs, la FTQ invite les oppositions à faire preuve
de bon sens et à travailler avec le gouvernement Trudeau pour une adoption
rapide du projet de loi anti-briseurs de grève et une mise en œuvre dès sa
sanction royale. Les travailleurs et les travailleuses ne devraient pas
attendre 18 mois comme ce qui est proposé à l’heure actuelle. Ottawa doit
également bonifier l’assurance-emploi et poursuivre ses efforts pour
l’instauration d’un régime public et universel d’assurance médicaments. « Au
Québec, le régime hybride (public-privé) est complètement inadéquat. Trop de
personnes à faible revenu se privent de médicaments faute d’argent. Il est déjà
démontré qu’un régime public et universel permettrait d’économiser plusieurs
milliards de dollars grâce à un plus grand pouvoir de négociation. La raison
doit l’emporter sur les intérêts des lobbys pharmaceutiques et des compagnies
d’assurances », conclut le secrétaire général.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec,
représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
2024-04-16
PÉTITION – POUSSE, MAIS POUSSETTES ÉGALES
Retranscription intégrale du communiqué
Chères alliées et chers alliés,
Le MAC de Montréal a lancé sa pétition pour faire changer la
loi de l’assurance-emploi. Cette pétition s’inscrit dans le cadre de notre
campagne Pousse, mais poussettes égales.
Cette campagne vise à interpeller les élu.es afin que les
articles de loi qui maintiennent les femmes dans la précarité changent. En
effet, lorsqu’une femme perd son congé de maternité pendant ou trop peu de
temps après son congé de maternité, elle se retrouve sans revenu. Changer cette
situation pour près de 3000 femmes canadiennes par année serait simple pour le
gouvernement. Ce dernier reconnait le problème mais refuse d’agir! On est
maintenant devant la cour d’appel fédéral avec 6 femmes, dans un combat
judiciaire qui dure depuis 2018! Appauvrir les mères, ça va faire!
CPSST - Invitation rassemblement - Jour de deuil du 28 avril 2024
Retranscription intégrale du communiqué
Bonjour
à tous·tes,
Nous
vous rappelons que le 28 avril est la journée internationale de
commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés à la suite
d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle.
Le
Comité provincial en santé et sécurité du SCFP-Québec vous invite en grand
nombre à venir leur rendre hommage le dimanche 28 avril 2024, à partir de 9h.
Voici
donc les informations concernant les lieux et déroulements de ces
rassemblements :
Rassemblement
le 28 avril à QUÉBEC devant l’Assemblée nationale
9 h Discours
des dirigeants;
9 h 15
Explication du rassemblement;
9 h 30
Lecture des énoncés;
10 h Minute
de silence
Rassemblement
le 28 avril à MONTRÉAL
9 h Rassemblement à l’Hôtel de ville de Montréal
9 h 30 Déplacement vers la Grande roue de Montréal;
10 h Minute de silence et discours;
Veuillez vous vêtir de noir pour la mobilisation.
Pour
les membres en région et les sections locales qui ne peuvent se déplacer, nous
vous invitons à organiser des activités dans vos milieux et à transmettre vos
vidéos ou images par courriel à l’attention de Sébastien Duclos à l’adresse
courriel suivante: sduclos@scfp.ca.
Nous
vous invitons à partager en grand nombre cette information.
Merci
de votre habituelle participation!
Comité
provincial en santé et sécurité du SCFP-Québec
2024-04-12
Régimes de retraite à prestations déterminées au municipal : la Cour suprême refuse d’aller plus loin
La
Cour suprême du Canada a rendu son jugement ce matin relativement aux
demandes d’autorisation d’en appeler du jugement de la Cour d’appel dans
le dossier de la loi 15, Loi favorisant la santé financière et la pérennité des régimes de retraite à prestations déterminées du secteur municipal.
Essentiellement, celle-ci a refusé
d’entendre le procureur général du Québec ainsi que les syndicats sur la
décision de la Cour d’appel qui visait des droits dûment négociés dans
les conventions collectives au regard des régimes de retraite des
employés municipaux.
« Rappelons que la Cour d’appel avait
reconnu qu’il y avait une entrave substantielle à l’égard des droits des
participants actifs, mais que le gouvernement était justifié d’agir
comme il l’a fait, ce que les syndicats contestaient. La Cour suprême a
donc refusé de nous entendre sur cette question. Il s’agit d’une très
mauvaise nouvelle, puisque le SCFP demeure convaincu que cette loi était
totalement injustifiée et n’aurait jamais dû entrer en vigueur »,
d’expliquer Roxanne L’Abbée, conseillère syndicale et coordonnatrice du
secteur municipal au SCFP.
Pas seulement de mauvaises nouvelles
« Autrement, nous nous réjouissons de la
décision de la Cour suprême de rejeter le pourvoi du procureur général
du Québec, ce qui a pour effet de maintenir la décision de la Cour
supérieure et de la Cour d’appel, eu égard aux retraités. En effet, il
est maintenant clair que la suspension de l’indexation automatique des
rentes des retraités est inconstitutionnelle », de préciser Marie-Hélène
Bélanger, directrice du SCFP-Québec.
Le SCFP mettra donc tout en œuvre pour que
les retraités puissent retrouver leur droit à l’indexation automatique
de leur rente qui avait été suspendu, incluant les dommages qu’ils ont
subis.
Une décennie devant les tribunaux
La décision de la Cour suprême met fin à
une décennie de contestations judiciaires, de mobilisation et de luttes
syndicales pour faire reconnaître le droit à la libre négociation.
La cause remonte à l’adoption de la loi en
décembre 2014, sous le gouvernement libéral, qui avait imposé le partage
à 50/50 des déficits des régimes de retraite dans le milieu municipal.
La loi prévoyait également la non-indexation des rentes.
Une vaste coalition formée d’employés
municipaux de partout au Québec avait été créée dès le mois de mars 2013
pour revendiquer le droit à la libre négociation.
2024-04-10
Forum intersyndical des syndicats de la STM
Unis, nous sommes plus forts!
C’est d’autant plus vrai en période de négociations.
Les
conventions collectives des différents secteurs de la Société de transport de
Montréal arrivent à échéance en janvier 2025 ou en janvier 2026. Combinées,
elles définissent les conditions de travail de plus de 9 000 employés.
C’est
pourquoi le 8 avril dernier, le premier forum intersyndical réunissant les
représentants et les conseillers syndicaux des 6 accréditations s’est tenu en
prévision des négociations qui se dérouleront en 2024 et 2025.
L’objectif
était d’établir un premier contact et d’entamer les discussions sur les enjeux
que représentent les négociations pour chaque secteur. Bien que nos secteurs
d’activités soient différents, nos enjeux se rejoignent sur plusieurs points.
Nous
avons senti une réelle volonté de chaque partie de faciliter les échanges et de
mettre en place des voies de communications efficaces pour nous permettre
d’œuvrer dans le même sens.
Nous
sommes persuadés que cette première rencontre n’est que le début.
« Seul,
on va plus vite. Ensemble, on va plus loin. » Ce proverbe africain prend
tout son sens dans ce contexte.
De gauche à droite sur la photo, les présidents syndicaux : Stéphane
Lamont (SCFP 2850, Personnel administratif, technique, professionnel),
Kevin Grenier (Fraternité des constables), Frédérick Therrien (SCFP
1983, Chauffeurs, opérateurs, agents de station), Marcin Kazmierczak
(conseiller syndical), Bruno Jeannotte (CSN-Entretien), Frabrizio
Graziani (CSN-Commis), Marc Glogowski (SEPB 610)
2024-03-18
Les sociétés de transport attendent d'être mieux financées
« C’est prouvé que quand on investit dans le transport
collectif, on investit dans l’économie », souligne le président du
CPSTT, Simon Mathura.
Ce texte fait partie du cahier spécial Syndicalisme
Ce n’est un secret pour personne : la
pandémie s’est révélée être un sacré bâton dans les roues du transport
collectif. Et alors que les différentes sociétés de transport du Québec tentent
encore de se remettre de ce coup dur, dans un contexte environnemental
critique, elles attendent toujours un meilleur financement de la part du
gouvernement du Québec, s’insurge le Conseil provincial du secteur transport
terrestre (CPSTT).
« À mon avis, on est à la croisée des
chemins, lance leprésident du CPSTT, Simon Mathura. Il faut
prendre une décision de société. Est-ce qu’on veut prendre notre voiture, même
si elle est électrique, et être pris dans le trafic ? Ou on veut un
service de transport collectif efficace et fréquent, qu’on va pouvoir prendre
sans trop de complications ? »
Pour que les usagers délaissent leur voiture,
l’offre de service quotidienne du transport collectif doit être mieux financée,
affirme M. Mathura. « Le gouvernement finance les grands projets, par
exemple le service rapide par bus (SRB) sur Pie-IX ou le prolongement de la
ligne bleue à Montréal, mais il ne finance pas l’offre de services au jour le
jour. Combien d’autobus vont passer ? À quelle heure ? déplore-t-il.
Et ça, c’est à Trois-Rivières, à Châteauguay… À la grandeur du Québec. »
« La
spirale de la mort »
Évidemment, depuis la pandémie, les revenus
tirés des titres de transport sont à la baisse dans les différentes sociétés de
transport de la province, ce qui représente une partie importante de leur
financement. Elles se voient donc dans l’obligation de couper dans leurs
services.
« On appelle ça la spirale de la mort,
explique le président du CPSTT. Moins tu as de services, moins tu as d’usagers.
Moins tu as d’usagers, moins tu as d’argent. Ce qui veut dire moins d’argent
pour réinvestir dans le transport collectif. »
Un peu plus tôt, en octobre dernier, la
ministre des Transports et de Mobilité durable, Geneviève Guilbault, avait
affirmé que la contribution de Québec pour éponger le trou financier des
sociétés de transport de la province, estimé à 2,5 milliards de dollars
pour les 5 prochaines années, ne dépasserait pas 20 %.
Un choix que ne s’explique pas Simon Mathura.
« C’est prouvé que quand on investit dans le transport collectif, on
investit dans l’économie », tranche-t-il.
À l’inverse, quand l’offre de services n’est
pas financée à juste titre, cela a pour effet de réduire les temps de parcours,
explique M. Mathura, qui cite en exemple la STM, où il travaille depuis
15 ans.
Pour un trajet qui devrait prendre 50 minutes,
par exemple, en respectant les limites de vitesse, le code de la sécurité
routière et le confort des usagers, la société de transport va prévoir un temps
de 47 minutes, ce qui nécessite moins de chauffeurs dans une journée,
détaille-t-il. « Ça fait en sorte que les bus sont en retard et qu’ils
sont pleins à craquer… C’est pour ça qu’on voit souvent le phénomène du « bus
bunching » (« groupage d’autobus », en français) :
trois autobus qui arrivent en même temps. Tout le monde est dans le premier, et
les deux autres bus en arrière sont vides. »
Le genre de situation qui cause beaucoup de
frustration chez les usagers et ne les incite pas à favoriser le transport en
commun, évidemment.
Investir
dans « un choix de société »
Simon Mathura espère concrètement que le
transport collectif devienne « un choix de société » pour le
gouvernement provincial.
« On est en train de faire le changement
des voitures à essence vers les voitures électriques, et c’est bien… Mais ça ne
fait pas moins de voitures sur la route ni moins de congestion. Un autobus, ce
sont 50 voitures qu’on enlève de la route. Et pour l’avoir pris dans
plusieurs autres villes partout au monde, quand le transport collectif est
facile à prendre, tu le prends ! »
Pour le président, le transport collectif ne
doit pas être considéré comme un moyen de déplacement pour les moins nantis.
« Il faut que ce soit pour tout le monde. Quand le transport collectif est
plus efficace qu’une voiture, les gens le prennent ! Quand ils voient
l’autobus passer dans la voie réservée alors qu’ils attendent dans leur auto…
Ils vont se dire : “Peut-être que je devrais le prendre, moi
aussi !” »
Ce contenu a été produit par l’équipe des
publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du
Devoir n’y a pas pris part.
2024-03-15
Colloque sur l’énergie : « on peut rater la transition juste »
Plus de 200 personnes se sont déplacées au Palais des congrès de
Montréal ce matin pour écouter des spécialistes présenter de nouvelles
données sur les dangers de la privatisation des services publics
d’électricité. Chiffres à l’appui, les différents chercheurs démontrent
que l’enlignement de la CAQ dans le secteur énergie augure mal d’un
point de vue socioéconomique.
« Notre joyau collectif est en train d’être dilapidé indirectement.
La mission d’Hydro-Québec a été dénaturée par la réintégration du privé
dans le secteur de l’énergie et les citoyennes et citoyens du Québec
n’en sortent pas gagnants. Hydro-Québec nous parle d’une transition
juste, mais on peut rater la transition juste! » d’avertir Pierre-Guy
Sylvestre, économiste et conseiller au SCFP.
Les participant(e)s qui venaient de divers syndicats, de partis
politiques, de groupes environnementaux et de groupes communautaires ont
écouté des intervenants de l’Institut de recherche en économie
contemporaine, de l’Institut de recherche et d’informations
socioéconomiques et de Jean‑François Blain, analyste senior en énergie.
« En gros, les spécialistes nous confirment que le gouvernement brade
au rabais notre capacité énergétique sans avoir fait une réelle
planification pour le secteur. L’entêtement idéologique du gouvernement
Legault favorise les acteurs du privé et ainsi dépouille les finances
publiques des ressources nécessaires pour nos services publics »,
d’ajouter Pierre‑Guy Sylvestre.
Le colloque d’une demi-journée était organisé par le SCFP qui représente 16 000 personnes salariées chez Hydro-Québec.
2024-03-07
Journée internationale des droits des femmes : 8 mars 2024
Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes,
continue d’être un des temps forts en actions féministes à la FTQ. C’est
un moment privilégié pour célébrer entre nous nos victoires comme
travailleuses et comme femmes. On en profite aussi pour faire des
bilans, réfléchir ensemble, échanger, s’encourager, se mobiliser. C’est
donc plus qu’un symbole et, dans un contexte de transformations,
d’instabilité, de remises en question de nos acquis, il conserve encore
toute sa pertinence.
Le thème du 8 mars 2024 : Ça gronde
Ça gronde en dedans, ça gronde en dehors, ça gronde partout. Partout,
les inégalités. Partout, les violences. Partout, les crises. Crise
climatique, crise du logement, crise de nos services publics, crise de
confiance en nos systèmes. Nos systèmes défaillants, dépassés, à bout de
souffle. Nous aussi, on est à boutte. En colère. Et on a peur, parfois.
C’est vrai, notre feu pourrait s’éteindre, anéanti par nos peines et
nos pleurs. Mais non. Il s’attise, il grandit. Il se nourrit des luttes
des unes, s’alimente de l’indignation des autres. Ça gronde, ça
bouillonne et ça fulmine. Ça explosera. Ça explose déjà de ce feu qui
peut soigner, qui peut solidariser. De ce feu qui peut tout changer.
L’épinglette : symbole des luttes féministes
En portant l’épinglette du 8 mars, nous affirmons que nous sommes
féministes et affichons notre volonté de poursuivre la lutte pour
l’égalité et la justice en solidarité avec toutes les femmes.
2024-03-05
Campagne contre la privatisation des services publics d’électricité au Québec
NOUS VOUS INVITONS À COMPLÉTER LE FORMULAIRE DE LA CAMPAGNE POUR FAIRE PRESSION SUR LE GOUVERVEMENT SUR LE SITE DU SCFP Qc EN CLIQUANT SUR LE LIEN CI-HAUT
Retranscription intégrale du
communiqué
Le SCFP mène une campagne contre la privatisation des services
publics d’électricité au Québec. Avec l’approche préconisée par le
ministre de l’économie, de l’innovation et de l’énergie et avec la
complicité du président directeur général d’Hydro-Québec, les sections
locales représentant plus de 16 000 personnes salariées de la société
d’État n’ont pas d’autres choix que dénoncer des décisions politiques
qui feront reculer le Québec d’un point de vue socioéconomique.
Cette page recueille les informations pertinentes et convaincantes au
sujet de la nécessité de garder nos services d’électricité publics
destinées aux personnes membres du SCFP, de la FTQ et bien entendu, à
l’ensemble de la population québécoise.
Argumentaire contre la privatisation des services publics d’électricité
Pourquoi une privatisation des services publics d’électricité est-elle une mauvaise politique économique?
1. Le privé n’est pas plus efficace que le public
En économique, il n’est pas démontré que le privé est plus efficace que
le public, pour les services publics. Que ce soit pour la gestion de
l’eau, les services d’électricité ou même la collecte des déchets, il
n’y a pas d’évidence que les prix diminuent suite à une privatisation ou
que la qualité du service augmente. C’est plutôt le contraire. Pour la
gestion de l’eau, la qualité diminue lorsque les services sont
privatisés car les entreprises n’ont aucun incitatif à investir dans le
réseau, ce qui cause également une hausse des coûts. Pour les services
d’électricité, on observe même une augmentation des prix suite à une
privatisation de l’industrie. Pour les PPP de centres hospitaliers, de
centres sportifs, d’autoroutes ou même d’universités, l’expérience
démontre plutôt que les coûts augmentent et que la qualité des services
diminue.
2. Le financement privé est plus cher que le financement public
Les organismes publics, les États et les municipalités peuvent obtenir
du financement à un coût inférieur à celui des entreprises privées. En
effet, les taux d’intérêts sur les emprunts publics sont moins élevés.
De plus, la récente crise financière a augmenté cet écart entre le privé
et le public. Par exemple, lorsqu’une ville emprunte directement pour
construire un aréna, elle paie environ 2 % de moins qu’une entreprise
privée. Sur une vingtaine d’année, la différence est importante. Avec un
PPP, c’est comme si la ville payait pour qu’un entrepreneur privé
emprunte à sa place, à des taux plus élevés. La différence sera
inévitablement payée par les contribuables.
D’ailleurs, selon Pierre Beaudoin de Bombardier : « [Les PPP] ne
devraient pas être une solution globale pour les investissements dans
les infrastructures parce que c’est une façon indirecte d’augmenter les
impôts et les taxes. » (1) En effet, comme le partenaire privé paiera
plus cher, le partenaire public n’aura d’autre choix que d’augmenter ses
propres revenus pour payer le partenaire privé. À titre d’exemple,
Dominion Bond Rating Service (DBRS) rapportait que le consortium Accès
Recherche Montréal L.P., partenaire privé du PPP pour le Centre de
recherche du CHUM de Montréal, paiera un taux d’intérêt de 7,067% alors
que le public aurait pu obtenir un taux d’intérêt de 4,762% (2).
3. Le manque de transparence des contrats et la rigidité de ceux-ci favorisent la collusion
La collusion, c’est lorsque des entreprises s’entendent afin de diminuer
la concurrence. Lorsqu’il n’y a pas de transparence, autrement dit,
lorsque les citoyens ne peuvent avoir accès aux ententes entre les
partenaires privés et publics et que les termes du contrat sont secrets,
la collusion et les bénéfices de la concurrence disparaissent. Pire, on
assiste à une privatisation sans véritable concurrence. De plus,
lorsque les contrats sont signés, rien n’empêche le partenaire privé de
choisir ses sous-traitants selon ses propres critères, sans concurrence.
Histoire des services d’électricité au Québec
XIXème siècle
1800 :Alessandro Volta, physicien et chimiste italien, invente
la pile voltaïque constituée de couches alternées de zinc et de cuivre,
séparées par du carton imbibé d’eau. 1831 : Michael Faraday, physicien et chimiste britannique,
formule la loi de l’induction électromagnétique, fondamentale pour la
génération et la transmission de l’électricité sur de longues distances. 1879 : Thomas Edison, inventeur et entrepreneur des États-Unis, invente et commercialise l’ampoule électrique. 1882 : Mise en service de la Pearl Street Station à New York par
la Edison Illuminating Company, fondée en 1880, marquant une étape
cruciale pour le développement de l’industrie naissante de de la
production et de la distribution de l’électricité. 1897 : Mise en service de la centrale électrique à la vapeur de la rue De La Montagne, par la Montreal Light, Heat and Power Company. 1898 : Fondation de la Shawinigan Water and Power Company, qui
sera l’entreprise la plus importante de production, de transport et de
distribution d’électricité pendant plus d’un demi-siècle au Québec. En
1902, la centrale hydroélectrique Shawinigan-1 est mise en service. 1902 : Création de l’Alcan
Du « Trust » de l’électricité à la création de la Commission électrique du Québec en 1944
Jusqu’à 1944 : Monopoles régionaux à Montréal et dans le reste du
Québec surtout par la Montreal Heat and Power Company et la Shawinigan
Water and Power Company, mais aussi la Quebec Power, la Southern Canada
Power, la Saint-Maurice Power, la Gatineau Power, la Compagnie de
pouvoir du Bas-Saint-Laurent, la Compagnie électrique du Saguenay, la
Northern Quebec Power, a Compagnie électrique du Saguenay, la Northern
Québec Power, la Compagnie électrique de Mont-Laurier, la Compagnie
électrique de Ferme-Neuve et la Compagnie de pouvoir de La Sarre.
Avec la Northern Aluminium Company (qui deviendra Alcan), la
Belgo-Canadian Pulp and Paper Company (plus tard Abitibi-Consolidated) 14 avril 1944 : La Loi 17 établissant la Commission électrique du
Québec est adoptée par le gouvernement libéral mené par Adélard Godbout
, la Montreal Heat and Power, la Montreal Island Power ainsi que la
Beauharnois Light, Heat and Power Company sont nationalisées. Cette
politique économique visait à rendre les réseaux plus stables, de
fournir le service en zones rurales et d’abaisser les tarifs injustement
surélevés. 8 août 1944 : L’Union nationale de Maurice Duplessis remporte les
élections. Le mandat d’électrification rurale est repris par la
nouvelle société d’État.
Jacques Rouillard, « Aux sources de la Révolution tranquille : le
congrès d’orientation du Parti libéral du Québec du 10 et 11 juin 1938
», Bulletin d’histoire politique, 2015, p. 125 à 158
« Maîtres chez nous » et la nationalisation de l’électricité au Québec : une ère nouvelle
1944 : Création de la Commission hydroélectrique du Québec (CHEQ) qui
élargit sa production hydroélectrique et son réseau de distribution.
1959 : Le parti libéral alors dirigé par Jean Lesage, remporte les élections.
1962 : La Commission d’enquête sur les ressources naturelles et le
développement industriel au Québec, présidée par Robert A. Tanguay,
ingénieur, recommande la nationalisation des services d’électricité au
Québec.
1963 : Création de la Régie de l’énergie.
14 avril 1963 : la Loi sur la Régie de l’énergie hydroélectrique (Loi
16) est adoptée et vise la transition de la production et de la
distribution vers une gestion publique. Les services d’électricités sont
dorénavant publics.
Campagne de publicité - TOUT A GAGNER avec un transport collectif bien financé
Vous n'êtes pas sans savoir que le transport collectif manque cruellement de financement depuis plusieurs années. C'est d'ailleurs L'une des principales raisons de la deuxième vague de la réorganisation à la STM, avec les impacts que nous connaissons.
C'est pourquoi le Conseil Provincial du Secteur Transport Terrestre du SCFP (CPSTT), regroupant les 19 sections locales des différentes sociétés de transport à travers le Québec, diffuse une campagne de publicité d'envergure : TOUT À GAGNER Avec un transport collectif bien financé.
La publicité radio est déjà en diffusion, les affiches sur les bus et abribus sont déployées et les annonces web sur les différents médias sont aussi en cours.
2024-02-26
Nos employés en relocalisation
Le
couperet est tombé : 59 postes de notre accréditation ont été abolis, dont
22 postes occupés par des employés. Cela veut dire une plus grande charge de
travail répartie entre nos membres et que 19 personnes sont en relocalisation.
Nous comprenons
qu’une réorganisation d’une telle ampleur ne se fait pas sans heurts, que les
défis à relever sont immenses et que l’objectif à atteindre est ambitieux.
Nous
avions espoir que cette « STM plus humaine » serait… plus humaine. Tant
avec les employés qui ont perdu leurs postes qu’avec ceux qui voient leur
charge de travail augmenter ou qui doivent collaborer avec des partenaires
mécontents des changements apportés. Malheureusement, ce n’est pas le cas.
Soyons
francs : la gestion de cette crise est chaotique.
La STM a
pris la décision de réduire sa masse salariale en 2023. Cependant, elle n’a pas
jugé pertinent d’entamer les discussions avec ses partenaires syndicaux en
amont afin de trouver des solutions pour minimiser les impacts sur les employés
susceptibles d’être touchés, plus particulièrement par les abolitions de
postes.
Nous
estimons qu’elle était consciente qu’il n’y aurait pas que des postes vacants
qui seraient abolis. Pourquoi avoir attendu que les dés soient jetés pour nous
contacter et nous demander d’être accommodants pour pallier aux impacts de ses
propres décisions? Nous
avons tenté à plusieurs reprises d’être impliqués dans le processus afin de
mieux supporter nos membres, mais la STM n’a pas répondu favorablement à nos
demandes.
Nous comprenons
mal le manque de vision et d’empathie de la STM pour les employés touchés par
ces changements majeurs. Est-ce ainsi qu’elle compte être plus performante?
Est-ce le résultat d’un mode de gestion transversal et matriciel?
Nous
sommes convaincus que l’employeur aurait eu tout à gagner à prévoir ces enjeux
et à travailler en collaboration avec ses partenaires syndicaux. Malheureusement,
encore une fois, on vient cogner à notre porte de façon tardive.
Bien
que nous voyions d’un bon œil la mise en place de ressources dédiées pour
accompagner les employés en relocalisation, nous remarquons un manque flagrant
de planification et de coordination.
La STM est
la première à vouloir suivre tous les processus prévus aux conventions
collectives, sans aucun assouplissement ou très peu, à moins que cela ne soit à
son avantage. On sent qu’elle est en mode « urgence » pour replacer
nos membres en relocalisation. Ceux-ci, en plus d’être ébranlés à la suite de
la perte de leurs postes, se sentent pris de court dans ce processus. Cette
situation est très déstabilisante et anxiogène. Nous sommes présents pour bien
les accompagner dans ce contexte.
Pour
reprendre la métaphore fétiche de l’employeur depuis le début de cette
interminable saga qu’est la réorganisation : nous construisons l’avion en
plein vol. Dommage qu’en plus, il ne
semble pas y avoir de plan de vol.
Soyez certains
que nous restons à l’affût de la situation et de vos préoccupations. Nous
sommes en mode collaboration avec l’employeur, mais pas au détriment de nos
conditions de travail.
N’hésitez
pas à nous contacter pour toute information supplémentaire.
Restons
forts et unis!
Votre Exécutif,
Stéphane
Lamont, président,
Denis
Tremblay, vice-président par intérim,
Barbara
Mailhot, secrétaire-trésorière remplaçante,
Nous,
le SCFP 2850, souhaitons apporter des précisions importantes concernant
l'annonce faite par la Société de Transport de Montréal (STM) relative aux
coupes budgétaires et à la réduction de postes.
À la
suite de l'annonce de la STM de réduire sa masse salariale, entraînant
l'abolition de plus de 230 postes pour combler un déficit budgétaire, il est
essentiel de souligner que, dans le cadre de cette réduction, qu’environ 60
postes relevant de notre accréditation sont affectés. Sur ces 60 postes
supprimés, 23 étaient des postes titularisés, impactant directement 21 de nos
membres salariés permanents qui feront l'objet d'une relocalisation et 2 de nos
membres occupant des postes temporaires qui, malheureusement, perdront
définitivement leur emploi.
Ces
chiffres mettent en lumière l'impact considérable de ces décisions sur nos
membres et soulignent la nécessité d'un dialogue plus ouvert et transparent
entre la STM et le syndicat. La perte de ces postes, particulièrement ceux
permanents, déstabilise non seulement la vie professionnelle de nos membres
mais porte également atteinte à la qualité du service offert à la population
montréalaise ???
Nous
déplorons que la STM n'ait pas suivi les engagements de transparence et de
dialogue qu'elle avait pris envers notre syndicat. Une annonce de cette ampleur
aurait dû être précédée d'une consultation approfondie avec le syndicat,
permettant d'explorer toutes les alternatives possibles à la suppression de
postes et à la relocalisation de nos membres.
Le
Syndicat 2850 reste ferme sur sa position que la question de fond dans cette
situation est le manque et la diversité du financement public dans les
transports collectifs, reflétant un choix politique qui nécessite une révision
urgente. La STM et les autorités concernées doivent reconnaître l'importance de
maintenir des emplois stables et de qualité au sein du secteur des transports
publics, essentiels pour le bien-être de la communauté et pour une lutte
efficace contre les changements climatiques.
Nous
exigeons que la STM engage immédiatement un dialogue constructif avec le
syndicat pour revoir les décisions prises et pour évaluer toutes les solutions
alternatives possibles afin de minimiser l'impact sur nos membres et sur le
service public.
Compte
tenu de l'absence de transparence de la STM, qui ne nous a pas fourni toutes
les informations de manière claire, nous avons élaboré un tableau à partir des
données accessibles que nous avons réussi à obtenir. Ce tableau offre une vue
d'ensemble des réductions effectuées, un document que la STM ne nous a jamais
officiellement présenté. Ci-joint.
Pour
toute information supplémentaire ou soutien, veuillez nous contacter.
Votre Exécutif !
Stéphane Lamont, président,
Denis Tremblay, vice-président
par intérim,
Barbara Mailhot,
secrétaire-trésorière remplaçante,
Katherine Bouclin,
secrétaire-archiviste.
2023-11-30
Message du président - Retour sur la Webdifusion du 29 novembre 2023
Bonjour
à vous, membres du SCFP 2850,
Nous
sommes, tout comme vous, très préoccupés par les propos tenus par Mme Léonard
lors de la Webdiffusion d’hier, 29 novembre. D’autant que pour le moment,
aucune information concrète n’est disponible, sauf la coupure de 5% de la masse
salariale.
La
coupure de 5% de la masse salariale, principalement dans les groupes «
accélérateurs », nous laisse croire que notre accréditation sera durement
touchée. Est-ce que, comme déjà mentionné à quelques reprises, seuls les
postes actuellement vacants seront coupés ? Nous n’avons aucune
confirmation pour le moment.
Vous
vous demandez probablement pourquoi et comment supprimer des postes vacants
générerait des « économies ». Il faut savoir que la majorité des postes
sont « prévus » au budget d’exploitation, sans égard qu’ils soient occupés ou
non. Par conséquent, pour toutes suppressions de postes, il en
résulterait une économie budgétaire. Et c’est son budget que la STM doit
équilibrer !
Sachez
toutefois que, malgré le contexte financier difficile, la convention collective
est toujours valide ! Advenant des suppressions de postes ayant des
titulaires permanents, notre clause de non mis à pied s’applique (annexe
H). Un processus de relocalisation s’entamerait alors, selon les
modalités prévues à la convention. La convention est très claire : La STM
doit tout mettre en œuvre pour permettre aux salariés affectés de s’adapter !!!
(Art. 21)
Je
vous invite à prendre connaissance du communiqué du SCFP Québec ainsi
que l’article suivant :
Nous
avons sollicité une rencontre avec notre vis-à-vis afin de connaître l’ampleur
des coupures et autres « dommages collatéraux ». Nous ne nous attendons
pas à avoir des réponses à tout cela rapidement. Puisque, si nous avons
bien compris le message d’hier, même la haute direction n’en connaît toujours
pas la finalité.
Soyez
assurés que nous suivrons de près l’employeur dans ce dossier.
Ensemble,
restons fort et unis !!
Stéphane
Lamont, président
2023-11-20
De réels économies ou une histoire d’image ?!
Comme vous, nous avons appris mercredi matin en quoi
consiste les « nouveaux engagements » de l’employeur pour économiser.
Encore une fois, les employés sont avisés après les médias
!! Pour quelle raison ? Pour garantir
l’exclusivité médiatique ? Qu’en est-il du respect des employés…? Les employés qui sont anxieux en raison de la
réorganisation qui ne finit plus, apprennent par les médias, en buvant leur
café, que la STM songe à abolir 122 postes. Ça, c’est notre WOW !!!
Leurs solutions ?!
Abolir des postes vacants…
Dans l’absolu c’est une idée
intéressante puisqu’elle laisse entendre qu’il n’y aurait pas de mise à
pied. Mais est-ce réellement une
solution viable ? À court terme, peut-être… On se souvient tous du dernier gel
d’embauche.
Toutefois plusieurs secteurs
manquent cruellement de ressources et les ressources en place sont déjà à bout
de souffle.
Pendant que la STM songe à abolir
ces postes, elle continue à accueillir des consultants et des firmes externes
sous prétexte que c’est moins contraignant !
Stopper cette sous-traitance serait déjà une piste de solution pour
faire des économies !
Annuler le party des fêtes…
On serait vraiment curieux de
connaître les détails du contrat qui liait la STM au MTelus. Annuler un tel évènement à moins d’une
semaine de préavis ne doit pas être très économe. Parions que la STM devra tout de même payer
la totalité de la facture et, peut-être, des pénalités pour rupture de contrat
!!!
Cette décision laisse planer un
doute sur la manière dont notre employeur valorise le bien-être de ses
employés. Le Party des fêtes est
l’occasion de reconnaître le travail des employés, de les rassembler et de les
mobiliser… surtout après une année comme nous venons de passer.
Peut-être des pistes d’économie à regarder…
Personne ne parle de la
multiplication des gestionnaires et l’ajout de niveau de gestion ou de la mise
en place de la gestion en matricielle…
Nous serions curieux de connaître la masse salariale du CODIR, CODIR
Élargi et de tous nos gestionnaires avant et après !! Sans oublier les gestionnaires externes qui, eux aussi, se multiplient.
La réorganisation que nous
subissons depuis le début 2023 et qui n’est pas près de se terminer aurait pour
objectif d’être plus performants ?!
Effectivement… Combien d’entre vous ont travaillé sur des projets qui ne
verront jamais le jour ou des dossiers qui sont repoussés aux calendes grecques
!? Est-ce être performant? On peut en
douter!
Ce que la STM aura gagné depuis les derniers mois et avec certaines décisions, c’est de nous démontrer que son « côté humain », elle le cherche encore.
Votre Exécutif !
Stéphane Lamont, président,
Denis Tremblay, vice-président par intérim,
Katherine Bouclin, secrétaire-archiviste.
2023-11-14
Manifestation - Sous financement du transport collectif
DES SYNDICATS DES SOCIÉTÉS DE TRANSPORT MANIFESTENT DEVANT LES BUREAUX DE LA MINISTRE GUILBAULT
Montréal, le 14 novembre 2023 – Plusieurs centaines de personnes
membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et de la
Confédération des syndicats nationaux (CSN) manifestent cet avant-midi pour
envoyer un message fort à la ministre des Transports et de la Mobilité durable,
Geneviève Guilbault, et à son gouvernement. Ces syndicats réclament des
investissements importants dans le transport collectif.
Pour le SCFP et la CSN, le gouvernement caquiste doit en faire
davantage pour soutenir les sociétés de transport collectif du Québec. Les
syndicats du secteur demandent au premier ministre Legault de faire le bon
choix pour l’avenir du Québec et les générations futures, soit d’investir les
sommes nécessaires pour assurer la qualité et l’efficacité du transport en
commun au Québec.
D’ailleurs, les syndicats invitent le gouvernement à faire preuve
d’honnêteté dans le calcul du 70 % des déficits des sociétés de transport qu’il
est prêt à éponger.
« Le développement du transport collectif est crucial pour
l’atteinte des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Pourtant, la CAQ n’a pas de politique claire en la matière et c’est vraiment
déplorable, constate la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Le Québec a
besoin d’un gouvernement novateur en ce qui concerne le transport public. Bien
sûr, pour les travailleuses et les travailleurs du secteur, ajoute-t-elle, mais
aussi pour toute la société. »
« Il faut que le transport en commun soit considéré comme le
fondement de l’économie de demain. Nous demandons au gouvernement des solutions
permanentes afin d’offrir un service de qualité à la population. Un financement
adéquat permet ultimement aux ménages d’engranger des économies, puisque le
transport constitue le deuxième poste budgétaire des familles québécoises,
lesquelles sont déjà fortement affectées par le coût de la vie », a déclaré
Marc Gingras, président du secteur Transport terrestre du SCFP.
À propos
La CSN représente plus de
4500 travailleuses et travailleurs dans le secteur du transport. La centrale
syndicale est composée de plus de 1600 syndicats, elle défend plus de 330 000
travailleuses et travailleurs et prend part à plusieurs débats de fond de la
société québécoise pour une société plus solidaire, démocratique, équitable et
durable.
Comptant près de 135 000 membres au Québec, le SCFP représente
8540 membres dans le transport terrestre au Québec. Le SCFP est de plus présent
dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les communications,
l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État
et organismes publics, le transport aérien, le secteur mixte, le transport
maritime ainsi que le secteur incendie. Il est le plus grand syndicat affilié à
la FTQ.
**************
Nous tenons à mercier tous ceux qui ont participé à la manifestation d'aujourd'hui !!! C'est important de faire entendre nos voix et de défendre l'importance du transport collectif. Non pas seulement pour nos emplois, mais aussi, et surtout, pour la clientèle qui a droit à un service de qualité à un tarif adéquat.
Manifestation - Dénonciation de l'offre "finale" du financement du transport collectif
Bonjour à vous,
Le CPSTT (conseil provincial du secteur transport terrestre) organise une manifestation pour dénoncer l’offre « finale » du gouvernement concernant le financement du déficit des sociétés de transport.
Nous avons eu une rencontre avec Mme Léonard et M Brière
ainsi que les autres présidents syndicaux de la STM au sujet de cette sortie médiatique. Ils se sont voulus
rassurant en nous confirmant qu’ils mettent tout en œuvre pour éviter les
scénarios décrit dans médias.
Nous croyons que le transport collectif est un service
publique essentiel qui mérite d’être financé à juste titre, à commencer par les
grandes sociétés de transport.
Soyez rassuré que nous demeurons à l’affût de ce dossier.
Le Conseil provincial du secteur transport terrestre du SCFP (CPSTT),
lequel représente des milliers de chauffeuses et chauffeurs d’autobus et
d’employé(e)s de bureau des sociétés de transport du Québec, réagit avec
véhémence à la proposition du gouvernement caquiste d’acquitter seulement 20 %
des 2,5 milliards de dollars en déficits anticipés des sociétés de transport
collectif pour la période 2024-2028.
« Où sont passées les promesses de François Bonnardel, qui, lorsqu’il était
ministre des Transports à l’automne 2021, s’était engagé à agir pour éviter les coupures de
service? Pourquoi la nouvelle ministre des Transports, Geneviève Guilbault, ne
respecte pas les promesses de son gouvernement? », se questionne Marc Gingras,
président du CPSTT.
Le CPSTT croit que le gouvernement fait fausse route, car ce
sous-financement se traduira par une baisse de service qui encouragera la
population à opter pour la voiture plutôt que le transport en commun. Le
Conseil rappelle que selon tous les experts, un financement adéquat jumelé à un
service efficace ferait une différence dans la lutte au réchauffement
climatique tout en permettant aux ménages d’engranger des économies. De plus,
le transport constitue le deuxième poste budgétaire des familles québécoises
déjà fortement affectées par le coût de la vie.
Rappelons que l’achalandage et les revenus tarifaires des sociétés de
transport ont considérablement chuté en raison des bouleversements causés par
la pandémie. Encore aujourd’hui, les sociétés de transport n’ont toujours pas
retrouvé leur achalandage d’avant. L’arrivée du Réseau express métropolitain
(REM) a entraîné aussi une baisse importante du financement des trois grandes
sociétés de transport public de la région métropolitaine.
« Ce n’est pas seulement une question d’emplois, c’est aussi un choix de
société que l’on doit faire. Un investissement dans le transport collectif
amène des retombées socioéconomiques qui profitent à l’ensemble de la
population et à l’économie québécoise tout en permettant d’offrir une
alternative crédible à l’automobile », d’affirmer Marc Gingras.
Le
CPSTT réitère sa demande à la ministre Guilbault de respecter les promesses de
son prédécesseur, d’instaurer des mesures pour éviter toute nouvelle réduction de service ainsi que d’offrir
de la prévisibilité budgétaire aux municipalités et aux sociétés
de transport.
2023-08-02
LANCEMENT DU REM – CHRONOLOGIE D’UN ÉCHEC ANNONCÉ, SELON LE CPSTT
31 juillet 2023 - Le Conseil provincial du secteur du transport terrestre du SCFP (CPSTT), lequel représente des milliers de chauffeuses et chauffeurs d’autobus et d’employé(e)s de bureau des sociétés de transport du Québec, profite du lancement raté du Réseau express métropolitain (REM), pour réitérer ses critiques à l’égard de ce mégaprojet privé de transport public.
Le CPSTT tient à rappeler qu’un investissement dans le transport collectif doit entraîner des retombées socioéconomiques qui bénéficient à la population et à l’économie québécoise tout en permettant de s’attaquer à l’urgence climatique.
Le REM ne répond tout simplement pas à ces objectifs, car le but principal de ce projet n’est pas d’augmenter le nombre d’usagères et d’usagers du transport en commun ni de desservir les quartiers enclavés de l’Est de Montréal, mais bien de générer des profits et du rendement sur l’investissement via les tarifs et, éventuellement, de favoriser le développement urbain.
Le CPSTT déplore également que parallèlement à l’injection de milliards de dollars de l’épargne des Québécoises et Québécois dans le REM, des compressions draconiennes dans le transport collectif ont été faites par le gouvernement Legault.
Ces coupures ont engendré la baisse du financement des trois plus grandes sociétés de transport public au Québec, soit le Réseau de transport de Longueuil (RTL), la Société de transport de Montréal (STM) et la Société de transport de Laval (STL).
« Nous assistons présentement à des réductions de service et à des scénarios de privatisation décidés à huis clos par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) avec certaines sociétés de transport, ce qui risque de mettre davantage en péril la qualité du service tout en diminuant les conditions de travail de nos membres », a déploré Anthony Latour, président du Conseil provincial du secteur du transport terrestre du SCFP.
Rappelons que la réduction des services de transport collectif conduit à une baisse de l’achalandage et à une dépendance continue à l’automobile. Notons aussi que le transport constitue le deuxième poste budgétaire des familles québécoises.
Comptant près de 135 000 membres au Québec, le SCFP représente 8540 membres dans le transport terrestre au Québec.
2023-04-26
Sécurité des usagers et usagères et du personnel du transport collectif – le CPSTT appuie l’ACTU
Montréal, le 26 avril 2023 – Le Conseil provincial du
secteur du transport terrestre (CPSTT) du Syndicat canadien de la fonction
publique (SCFP) donne son appui à l’Association canadienne du transport urbain
(ACTU), laquelle a publié hier un ensemble de recommandations qui portent
notamment sur la sécurité des usagers et usagères et du personnel dans les
transports collectifs. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Avec un nombre croissant d’incidents violents au cours des
dernières années, l’organisme reconnaît la nécessité d’agir immédiatement pour
assurer la sécurité de la clientèle et du personnel. L’ACTU a également invité
tous les paliers de gouvernement à se joindre à la cause et à y apporter leur soutien.
Le président du CPSTT, Pino Tagliaferri, demande aussi à la
ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault,
d’octroyer un financement adéquat aux sociétés de transport afin que celles-ci
puissent rendre plus sécuritaires les réseaux et redonner le sentiment de
sécurité aux usagers et usagères.
« Après plusieurs années, nous ne pouvons que constater le fait
que le désengagement des gouvernements successifs sur les enjeux de santé
mentale et d’itinérance ainsi que de consommation de substances illicites a eu
un impact majeur sur le sentiment d’insécurité des passagers et passagères du
transport en commun », affirme M. Tagliaferri.
Bien que l’achalandage du transport collectif s’améliore de
manière constante à la suite de la pandémie, l’ACTU craint que la peur de la
violence fasse dérailler la reprise tant attendue par les sociétés de
transport, alors que ces dernières traversent une crise de financement.
L’achalandage national du transport collectif actuel représente
environ 73 % de ce qu’il était avant la pandémie.
Comptant près de 135 000 membres au Québec, le SCFP représente
8540 membres dans le transport terrestre au Québec. Le SCFP est de plus présent
dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les communications, l’éducation,
les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et
organismes publics, le transport aérien, le secteur mixte ainsi que le
transport maritime. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.
2023-03-27
BUDGET PROVINCIAL : LA CAQ MANQUE DE VISION ET D’AMBITION
Les dirigeants du SCFP-Québec sont déçus et déplorent que le
budget du ministre Girard rate la cible. En effet, alors que la pandémie nous a
démontré l’importance de nos services publics et que l’inflation a atteint des
sommets dans les derniers mois, la CAQ en fait trop peu pour les travailleurs
et travailleuses du secteur public.
« Le gouvernement Legault n’arrête pas de dire qu’il veut
ramener des gens dans nos hôpitaux et nos écoles, mais à chaque occasion qu’il
a, il refuse de poser les gestes qui feraient de lui un employeur de choix.
Depuis plusieurs mois, les employé(e)s de la santé et de l’éducation voient
leur pouvoir d’achat diminuer, alors on espère que dans les sommes promises
aujourd’hui, le gouvernement arrivera à faire des offres conséquentes », a
affirmé Frédéric Brisson, secrétaire général de l’organisation.
On peut faire le même constat du côté des municipalités de
la province qui demandent depuis longtemps un appui financier plus important.
« Nos villes doivent de plus en plus gérer des enjeux que le
fédéral et le provincial pellettent dans leur cour et les besoins en
infrastructures sont criants. Malheureusement, les budgets, eux, ne suivent
pas. Dans le cas du transport en commun, la situation est alarmante parce que
ce gouvernement manque de vision. On salue les investissements promis, mais ce
n’est pas suffisant », a ajouté Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.
« Au lieu d’offrir une réduction d’impôt qui n’aura pas
d’impact pour la majorité des familles québécoises, le gouvernement Legault
aurait dû être plus ambitieux et solidifier nos services publics », a-t-il
conclu.
2023-03-10
Crise du financement des transports collectifs : le SCFP rencontrera le DG de l’ARTM
Montréal, le 7 mars 2023 – Le Syndicat canadien de
la fonction publique (SCFP) a réclamé et obtenu une rencontre avec le
directeur général de l’Autorité régionale de transport métropolitain
(ARTM), M. Benoît Gendron.
C’est par la voix de son président, M. Patrick Gloutney, ainsi que de
celles des président(e)s des syndicats représentant les
chauffeurs(euses) d’autobus et employé(e)s de bureau du Réseau de
transport de Longueuil (RTL), de la Société de transport de Montréal
(STM) et de la Société de transport de Laval (STL) que cette demande
avait été faite ce lundi.
La crise du financement des transports collectifs n’est pas étrangère
à cette requête, puisque ces trois grandes sociétés de transport sont
frappées de plein fouet par un manque criant de ressources.
Plusieurs estiment à 560 millions de dollars le trou budgétaire des
sociétés de transport québécoises en 2023. Si rien n’est fait, ce
déficit atteindra 900 millions de dollars en 2027, selon les mêmes
sources.
L’objectif principal de cette rencontre vise donc à mieux comprendre
les déclarations récentes de M. Gendron dans les médias quant aux
changements qu’il compte apporter dans le transport collectif régional.
Certains de ses propos ont contribué à créer de l’angoisse et de
l’incertitude chez un grand nombre de syndiqué(e)s.
« Les usagers et usagères ainsi que nos membres travaillant dans
les sociétés de transport risquent d’être les premier(ère)s à écoper de
ce manque de financement. Déjà, on a observé à maints endroits des
réductions de service. Les salarié(e)s commencent à être inquiet(e)s
quant à l’avenir de leur emploi ainsi que de leurs conditions de travail », a déclaré Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.
Le SCFP considère que cette rencontre, prévue pour le 21 mars
prochain, avec le DG de l’ARTM s’avérera bénéfique autant pour ses
membres que pour la clientèle du transport collectif de la grande région
métropolitaine.
Comptant près de 135 000 membres au Québec, le SCFP représente 8540
membres dans le transport terrestre au Québec. Le SCFP est de plus
présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les
communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les
municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, le transport
aérien, le secteur mixte ainsi que le transport maritime. Il est le plus
grand syndicat affilié à la FTQ.
2023-02-03
Tournée de vos secteurs
Bonjour
chères et chers membres du SCFP 2850,
Nous
prenons quelques minutes de votre temps pour vous informer que nous serons
présents dans vos secteurs. L'objectif étant de reprendre contact avec
vous 😊
Nous aurons
avec nous des calendriers et quelques "cadeaux" !!!
Le
télétravail, les nombreux déménagements et les bureaux non assignés rendent nos
tournées plus difficiles que par les années passées mais nous demeurons
convaincus que nos nouvelles façons de faire vous conviendrons. Bien
évidemment, nous ne connaissons pas toutes vos journées de présentiel ni vos
bureaux en mode partagés… alors soyez indulgeant avec nous et n'hésitez pas à
nous communiquer votre réalité.
Alors pour
les prochaines semaines, nous serons présents aux endroits et horaires suivant
:
Mardi 7 février
PM – Tour GR
5e étage - Bureau du syndicat
Mercredi 8 février
Transport
Adapté
10h à 14h -
Tour GR 5e étage - Bureau du syndicat
Mardi 14 février
10h à 14h -
Place Bonaventure (9e étage - Le Refuge)
Mercredi 15 février
9h à 10h -
Caisse
10h00 à 14h
- Place Bonaventure (9e étage - Le Refuge)
Jeudi 16 mars
10h à 14h -
Tour GR 5e étage - Bureau du syndicat
10h à 14h -
Place Bonaventure (9e étage - Le Refuge)
Pour le 2000
Berri et le 1080 Beaver Hall, nous serions en mesure d'y faire un saut, à la
demande, avant ou après une de nos visites à Bonaventure. Ou, encore,
communiquer avec les délégués respectifs messieurs Martin Beaumier et Patrice
Ma-Hive-Ning qui feront le lien avec nous.
Pour les
autres qui êtes un peu plus décentralisés, dans les garages notamment,
n'hésitez pas à communiquer avec votre déléguée, Mme Ghizlane Monadel.
D'autres
dates s'ajouterons, rester à l'affût.
En espérant
vous y voir en grand nombre !!!
Votre exécutif
2022-10-07
Blitz 2022
Bonjour à toutes et à tous,
Tel que prévu à la convention collective sous l’article 9.06, il est maintenant le temps de transférer les journées de votre banque de maladie dans un REER du Fonds de solidarité FTQ ou bien à la Caisse des transports des employés de la STM selon votre préférence. Pour ce faire, vous devez passer nous voir ou prendre un rendez-vous Teams aux dates et endroits mentionnés ci-dessous. D’autres dates Teams peuvent s’ajouter à la demande des membres.
Blitz de transfert de la banque de maladie dans un REER.
Octobre :
17 : Rendez-vous virtuel de 9h00 à 14h00 avec Guylaine St-Pierre
19 : Rendez-vous virtuel de 9h00 à 14h00 avec Guylaine St-Pierre
25 : Cafétéria de Youville de 9h00 à 14h00
26 : Refuge syndical Portail Nord-Est à Bonaventure 9h00 à 14h00
Novembre :
1 : Refuge syndical Portail Nord-Est à Bonaventure 9h00 à 14h00
2 : Cafétéria de Youville de 9h00 à 14h00
3 : Cafétéria de la Caisse de 11h00 à 13h00
9 : Cafétéria du 2000 Berri de 9h00 à 14h00
10 : Cafétéria Youville de 9h00 à 14h00
Ou tout simplement en envoyant vos formulaires dûment complétés au local syndical par la poste ou courrier interne au 8635 St-Laurent 2e étage, Montréal Qc H2P 2M9 avant le 25 novembre 2022.
N’oubliez pas pour le transfert au Fonds de solidarité FTQ, il faut remplir les deux documents (formulaire art. 9.06 et formulaire de modification FTQ) que vous retrouverez sur le site web www.scfp2850.orget joint à ce courriel
ATTENTION : pour les nouveaux adhérents au Fonds de solidarité FTQ, vous devez absolument prendre un rendez-vous Teams avec vos représentants locaux : Stéphane Lamont ou Guylaine St-Pierre pour l’ouverture d’un compte en ligne qui prendra moins de 15 minutes.
N.B. Pour les questions qui concernent le fonds de pension STM, contacter le département du Régime de Retraite.
Par téléphone : (514) 280-5155 Du lundi au vendredi : 8h30 à 12h / 13h à 16h30 ou par courriel : monregime@stm.info